En Tunisie, à l’approche de la présidentielle, l’espace médiatique se restreint.
Alors que l’élection est prévue le 6 octobre, des journalistes s’inquiètent de la mise au pas des médias publics et des poursuites judiciaires visant certains de leurs confrères.
Quels journalistes seront autorisés à couvrir l’élection présidentielle en Tunisie ? Alors que l’espace politique se réduit avec les arrestations d’opposants, le paysage médiatique se resserre également à l’approche du scrutin prévu le 6 octobre.
Un exemple récent : au sein de l’agence publique Tunis Afrique Presse (TAP), le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a exprimé son inquiétude, vendredi 5 juillet, concernant la suppression d’une dépêche annonçant une candidature à la présidentielle. « Bien que plusieurs médias locaux et étrangers aient repris l’information de la TAP, le PDG de l’agence, Najeh Missaoui, a donné des “instructions” pour la supprimer complètement et définitivement de tous les supports médiatiques de l’agence », dénonce le communiqué.