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Bulletin d’information hebdomadaire

Cette semaine, nous accueillons 2 nouveaux membres actifs dans l’équipe

La pétition pour faire dissoudre cette “armée” qui menace l’information dans les medias et sur les réseaux sociaux a obtenu 615 signatures en 10 jours.

Cliquez sur ce lien pour signer, ça prend 60 secondes :

La Vérité Diffusée

La Vérité Diffusée est un  mouvement bénévole et apolitique, leur seul but est d’ouvrir les yeux de la société.

Ce canal est destiné à informer ce que les médias ont une fâcheuse tendance à censurer.

La Vérité Diffusée est présente sur les plateformes Télégram et sur X (anciennement twitter) et a été censurée à plusieurs reprises sur Tik Tok.

Ces dernières années, ils ont vu des grands spécialistes, des professeurs, totalement bannis, voire dénigrés, pour avoir osé contredire la propagande.

Cette situation est inadmissible, on ne peut construire une société saine sans avoir droit à un avis contradictoire.

C’est pourquoi La Vérité Diffusée dénonce les décisions prises, les conséquences, par CEUX qui dirigent aujourd’hui, que ce soit national comme mondial (exemple l’OMS) avec les conflits actuels, la manipulation des médias et la propagande.

Bien souvent la vérité sort, mais elle est étouffée par le flot d’actualités sur les médias mainstream, nous la présentons sur le canal pour faire la lumière sur celle-ci.

Aussi, La Vérité Diffusée réalise des interviews avec des victimes du système pour leur permettre d’exprimer ce qu’ils subissent, et avec des spécialistes reconnus, non présentés par les médias.

Toutes leurs informations sont sourcées, soit c’est l’émetteur de la vidéo, soit les articles publiés, chacun pouvant pousser plus loin ses recherches.

Ils ont mis en place des couleurs pour chaque rubrique, laissant la possibilité à nos abonnés de trouver facilement les sujets qui leurs semblent essentiels.

 

En voici le détail:

🟦 Cette rubrique concerne la santé, les vaccins, les médicaments, les effets secondaires cachés et les professionnels de la santé censurés par les médias.

 

🟥 Cette rubrique concerne tout ce qui touche, de prêt ou de loin, le gouvernement et la manipulation des médias.

 

🟧 Cette rubrique concerne les conflits mondiaux actuels et les informations expliquant les raisons et les conséquences de ceux-ci.

 

🟪 Cette rubrique concerne les sujets sensibles tels que l’éducation sexuelle à l’école, la transition de genre, les lobbyistes LGBTQ+ dénoncés par des associations homosexuels, et les placements abusifs des enfants.

 

🟩 Cette rubrique concerne les sujets ”dits verts” tels que l’agriculture, l’écologie et les désastres liés aux décisions prises par les gouvernements concernant l’écosystème planétaire.

 

🟨 Nous proposons dans cette rubrique des astuces santé, compte tenu de la pénurie médicamenteuse annoncée, des astuces jardinage et aussi pour la vie de tous les jours.

 

La Vérité Diffusée met un maximum d’informations par publication, ils sont sur tous les fronts et finissent toujours les journées par une note comique, garder le moral est essentiel pour garder l’esprit positif !

 

Rejoignez la Vérité Diffusée 

https://t.me/VeriteDiffusee

Twitter : @VeriteDiffusee

 

Défense de la liberté d’expression et du pluralisme : mobilisation à Radio France

 

L’inquiétude gagne les producteurs et journalistes à France Inter, après la suspension de l’humoriste Guillaume Meurice et la suppression à la rentrée de plusieurs chroniques et reportages consacrés aux luttes de terrain. Un appel à la grève est lancé ce 12 mai.

“Ce qui nous inquiète par-dessus tout, c’est cette fâcheuse tendance à subir, et désormais à anticiper les pressions politiques de tous bords, venant de la fachosphère, mais pas seulement. (…) Nous ne voudrions pas voir Radio France glisser vers l’auto-censure, voire l’’auto-sanction’’. ». Dans un communiqué du 5 mai, la CGT de Radio France s’inquiète de la décision de la direction de convoquer l’humoriste Guillaume Meurice à un entretien disciplinaire le 16 mai pour faute grave, en le suspendant de l’antenne.

La direction de Radio France reproche au chroniqueur d’avoir à nouveau qualifié Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, de « sorte de nazi sans prépuce », le 28 avril dans l’émission « Le Grand dimanche soir ». Alors que les plaintes qui avaient été déposées contre Guillaume Meurice venaient d’être classées sans suite par la justice, il avait ironisé sur ce qu’il appelait « la première blague autorisée par la loi française ». Une pétition en soutien à l’humoriste a déjà recueilli plus de 100 000 signatures. L’humoriste Djamil Le Shlag a également démissionné en direct de l’émission le 5 mai.

« La convocation de Guillaume nous a d’autant plus fait l’effet d’un coup de massue que les modifications de la grille pour [2025], qui nous arrivaient au fil de l’eau depuis quelques jours, nous inquiétaient déjà beaucoup », raconte une productrice au journal Le Monde. Charlotte Perry et ses portraits de héros du quotidien dans « Des vies françaises », ou encore Antoine Chao et son instantané sonore de 18 minutes à la découverte des luttes environnementales et sociales, baptisé « C’est bientôt demain », vont disparaître de l’antenne en septembre.

« Une atteinte grave au pluralisme »

« La Terre au carré », l’émission écolo de France Inter, est par ailleurs jugée trop « écoanxieuse » par la direction et devrait être « remodelée ». Une partie de ses chroniqueurs et journalistes ont d’ores et déjà appris que leurs micros seraient coupés pour la saison prochaine. C’est le cas d’Anaëlle Verzaux qui réalise les chroniques « Le Jour où » et de Giv Anquetil qui réalise des grands formats chaque mois. « Autant de rendez-vous qui donnent, sur le terrain, la parole à des personnes qu’on n’entend plus ailleurs ; et qui ont en commun une école d’écriture radiophonique riche de sons » s’alarment la Société des producteurices de France Inter (SDPI) et la Société des journalistes (SDJ) de France Inter dans un communiqué commun. « Nous refusons ce qui nous apparaît une atteinte grave au pluralisme de l’antenne de France Inter. »

Tous les quatre – Charlotte Perry, Antoine Chao, Anaëlle Verzaux et Giv Anquetil – ont d’abord travaillé dans l’emblématique émission des luttes sociales « Là-bas si j’y suis », présentée durant 25 ans par Daniel Mermet, et supprimée de France Inter en 2014. La direction de la radio la plus écoutée de France admet auprès du journal Le Monde une « concomitance » et « un effet de sens », mais aucune volonté de solder un quelconque héritage.

Plusieurs syndicats de Radio France ont annoncé déposer un préavis de grève « pour la défense de la liberté d’expression » pour l’ensemble de la journée du dimanche 12 mai. Ils dénoncent « la politique de casse sociale sur les antennes en bouleversant les grilles et en sacrifiant des émissions emblématiques »« En particulier sur France Inter, dont la marque de fabrique est l’insolence et la liberté de ton depuis la fin de l’ORTF, des menaces pèsent sur des émissions populaires et singulières, que seul le service public peut produire », poursuit le document, signé par la CFDT, la CGT, Force Ouvrière, la SNJ, Sud et l’Unsa. 

Les revendications de l’intersyndicale portent notamment sur « la fin de la répression de l’insolence et de l’humour »« la préservation de l’identité et de la singularité de ses chaînes », ou encore « la réaffirmation sans limite de la liberté d’expression » sur les antennes du groupe.

 

Basta, 07 mai 2024

Al-Jazeera officiellement interdite en Israël

Aucunes preuves concrètes n’ont été avancées pour étayer la menace sécuritaire de la chaîne, mais l’imaginaire israélien n’en a pas besoin : Al-Jazeera, succursale du régime qatari, est perçue comme acquise à l’islamisme radical. C’est «la bouche du Hamas», tonne le ministre des Communications, Shlomo Karhi, qui porte le projet mais a refusé d’être interviewé pour cet article. Les employés de la chaîne qui travaillent en Israël, tous de nationalité israélienne comme Walid al-Omari, ou résidents de Jérusalem, sont souvent pris à partie par des membres du public. Leur déontologie n’est pas à remettre en question, les défend le patron. «Mais les Israéliens ne peuvent pas concevoir qu’il pourrait y avoir une presse libre au Moyen-Orient», ironise Diana Buttu.

Si Al-Jazeera a reçu la solidarité immédiate de l’Association de la presse internationale, dont les membres pourraient aussi tomber sous le coup de la loi, ses collègues israéliens restent ambivalents. «Il y a des manifestations de soutien individuelles», philosophe Walid al-Omari. L’Association de la presse israélienne a publié un communiqué lapidaire, «s’inquiétant de la décision de fermer des organes de presse». Mais il n’y a aucune mention d’Al-Jazeera et pas vraiment de condamnation non plus.

Le «big boss» ne veut pas se laisser impressionner. En bon citoyen israélien, il a fait appel à la Cour suprême. De toute façon, l’ordre de fermeture n’est valide que quarante-cinq jours et il ne peut être renouvelé qu’une seule fois. Il faudrait ensuite légiférer à nouveau. «Ce n’est que de la politique et du symbole», assure-t-il. Lundi, la police s’est filmée en train d’investir la chaîne – ce n’était en fait que la chambre d’hôtel de son correspondant, qui utilisait le balcon pour faire ses duplex.

La couverture d’Al-Jazeera ces sept derniers mois est la preuve, s’il en fallait une, de l’importance de la cause palestinienne à travers tout le monde arabophone. Depuis le début de cette guerre, la chaîne retransmet la Palestine en permanence, de Casablanca à Bagdad. «Dans le monde arabe, beaucoup l’ont accusé de normaliser Israël, explique Diana Buttu. Et maintenant, on la ferme, c’est comme si Israël se tirait une balle dans le pied.»

Beaucoup de Palestiniens en Israël ont perdu des membres de leur famille dans cette guerre, mais ils vivent dans une société qui a du mal à ne pas associer cette peine à du soutien à l’ennemi. Fermer Al-Jazeera, c’est anéantir leur droit à l’information.

L’animateur de Sud Radio André Bercoff, le propriétaire du site France Soir Xavier Azalbert et l’essayiste controversé Idriss Aberkane visés par une plainte pour cyberharcèlement d’un Youtubeur scientifique

L’animateur de Sud Radio André Bercoff, le propriétaire du site France Soir Xavier Azalbert et l’essayiste controversé Idriss Aberkane sont visés par une plainte pour cyberharcèlement massif d’un Youtubeur scientifique, a appris l’AFP de source proche du dossier. Cette plainte a été déposée le 3 mai contre X auprès du parquet de Paris et cite nommément les trois hommes, régulièrement accusés de relayer des thèses complotistes, leur reprochant d’avoir nourri une “surenchère” de “haine”.

Contacté par l’AFP, André Bercoff a fustigé des accusations “grotesques”. “Je n’ai jamais cyberharcelé, c’est ridicule. J’ai dû rencontrer (M. Durand) deux fois à des débats”, a-t-il poursuivi, dénonçant “une police de la pensée”. L’AFP n’a pas pu joindre MM. Aberkane et Azalbert dans l’immédiat.

Dans sa plainte, dont l’AFP a eu connaissance, Thomas Durand dénonce “une campagne de harcèlement massive et particulièrement violente”, comptabilisant “3.200 tweets menaçants, injurieux, humiliants et présentant parfois un caractère homophobe” du 18 juin 2021 au 27 avril 2023. Il accuse Idriss Aberkane, André Bercoff et Xavier Azalbert, d’y avoir “activement participé” en “initiant” ou en 

“alimentant la vague de haine” qui déferlait sur lui, par des tweets à son sujet ou des republications de tweets humiliants. De nombreux comptes anonymes s’en prennent ainsi à M. Durand: “Trouduc, brosse à chiotte, con (…)”, ou bien “tu sors encore à visage découvert dans la rue ?”. Ces multiples messages ont “eu pour effet une dégradation des conditions de vie” du Youtubeur, accuse sa plainte. “La campagne de cyberharcèlement singulièrement massive” dont M. Durand se dit victime “s’inscrit dans un mouvement délictuel nouveau et inquiétant que les affaires Mila et Berdah ont permis de mettre au jour”, a commenté son avocat, Me Mathieu Lanteri. Magali Berdah, ex-papesse des influenceurs en France, a obtenu en mars la condamnation à des peines de prison de 28 internautes. Dans le dossier de la jeune Mila, harcelée après avoir publié en 2020 plusieurs vidéos polémiques sur l’islam, six personnes ont été 

condamnées en appel en mai 2022 à des peines de prison ferme et avec sursis. Pour Me Lanteri, “il est indispensable d’attirer encore l’attention de l’autorité judiciaire sur cette forme nouvelle de harcèlement”, l’infraction de cyberharcèlement ayant été créée en 2018. Co-fondateur de la chaîne YouTube “La Tronche en biais”, Thomas Durand, 36 ans, se présente comme un créateur de contenus ayant pour objet la promotion de l’esprit critique et de la zététique, proposant des explications rationnelles à des phénomènes dits paranormaux.

"Les Évadés (film, 1994)"

Anticor : l’association anticorruption dénonce « la mise en attente » par le gouvernement de sa demande d’agrément

L’association de lutte contre la corruption est toujours dans l’attente du renouvellement de son agrément. Le gouvernement fait la sourde oreille depuis de longs mois.

Anticor gronde face à l’absence de réponse. L’association de lutte contre la corruption dénonce dans un communiqué vendredi la « mise en attente » par le gouvernement de sa demande de renouvellement de son agrément, perdu l’an dernier et qui lui permet d’intervenir dans les procédures judiciaires.

Le tribunal administratif de Paris avait annulé en juin 2023 un arrêté signé en avril 2021 par le Premier ministre d’alors Jean Castex, qui renouvelait pour trois ans cet agrément. L’annulation avait été confirmée par la cour administrative d’appel en novembre 2023.

La justice administrative avait été saisie par deux dissidents de l’association qui estimaient la procédure de renouvellement irrégulière et jugeaient que l’association ne remplissait pas les conditions exigées pour être agréée. Anticor avait alors déposé en juin 2023 une nouvelle demande d’agrément, confiée à la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna, en raison d’un déport du ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti puis de l’ancienne Première ministre Élisabeth Borne.

Recours devant le Conseil d’État

Mais à expiration du délai de six mois, la ministre n’avait pas répondu à la demande de renouvellement, ce qui équivalait à une « décision implicite de refus », selon une source au ministère des Affaires étrangères. L’association a contesté devant le Conseil d’État l’annulation de son agrément et devant le tribunal administratif l’absence de réponse du gouvernement. Ces deux procédures sont toujours en cours.

Anticor a déposé une deuxième demande d’agrément le 19 janvier auprès du Premier ministre Gabriel Attal. Mais jeudi, « la direction des affaires criminelles et des grâces (DACG), du ministère de la Justice, a informé Anticor de la mise en attente de sa demande » jusqu’à l’issue des deux procédures engagées, selon le communiqué.

« Par cette réponse, le gouvernement s’affranchit totalement des textes encadrant la procédure d’octroi de l’agrément anticorruption aux associations », fustige Anticor, qui souligne qu’« aucune mise en attente n’est (…) prévue par les textes ». Cette décision « est particulièrement inquiétante » et « illustre, une fois encore, le peu de considération que porte l’exécutif à la lutte contre la corruption ».