Ingérence étrangère :

Ursula von der Leyen promet un « bouclier de défense européen » si elle est réélue

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a promis de mettre en place de nouvelles capacités et « structures » au niveau de l’Union pour lutter contre l’ingérence étrangère si elle devait être reconduite à la tête de l’exécutif de l’UE, alors que les États membres cherchent pour leur part à optimiser les outils existants.

Lors du sommet de Copenhague sur la démocratie mardi (14 mai), elle a annoncé que si elle dirigeait la prochaine Commission, elle s’engageait à mettre en place un « Bouclier européen de la démocratie » et à faire de la création de nouvelles capacités communes au niveau européen une priorité, à l’instar de l’agence française de lutte contre l’ingérence numérique étrangère VIGINUM.

Elle souhaite entre autres renforcer les capacités de détection et de suppression des contenus étrangers malveillants au niveau de l’UE.

L’actuelle présidente de la Commission envisage également de s’appuyer sur les cadres législatifs existants, tels que le règlement sur les services numériques (Digital Services Act, DSA) — le code de conduite des plateformes en ligne de l’UE — et la législation sur l’IA (AI Act), pour lutter contre la désinformation et les « deep fakes » qui, selon Mme von der Leyen, « peuvent jouer un rôle très déstabilisant dans les campagnes électorales ».